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Kroutïnpo
Concierge
- Alliés : Sa sœur jumelle, malgré leurs différences, et quelques âmes patientes capables de supporter son humeur acide.
- Ennemis : Les bavards, les optimistes, et tout ce qui respire un peu trop la joie de vivre.
- Boîte en fer : il y garde des lettres anciennes, soigneusement scellées, qu’il ne lit jamais.
- Bourse de sel noir : héritage de sa famille, qu’il garde “pour éloigner les fous et les rêveurs”, dit-il.
- Physique : peu avenant.
- Visage : couvert de verrues et de rides profondes.
- Teint : blafard.
- Taille : moyenne.
- Corpulence : moyenne.
- Cheveux : noirs, rêches comme de la paille.
- Yeux : gris, durs et perçants.
- Allure : raide, presque militaire.
- Il parle d’une voix rocailleuse, chaque mot semblant pesé comme une pierre.
- On dit que les oiseaux cessent de chanter quand il passe près d’eux.
- Odieux (et fier de l’être)
- Froid
- Strict
- Désagréable
- Pragmatique
- Ironique
- Solitaire
- Les sourires sont des masques ; les vrais visages ne rient pas.
- La bonté attire la douleur, autant s’en passer.
- Mieux vaut être seul et préparé qu’entouré et trahi.
- Réparer de vieux objets ou les démonter sans raison.
- Observer les gens en silence, sans jamais intervenir.
- Lire des ouvrages anciens sur la survie, la médecine ou la guerre.
Ne jamais revivre la perte qui l’a brisé. Protéger sa sœur, coûte que coûte, même si cela signifie la repousser pour qu’elle reste à distance du danger.
On ne peut pas te briser si tu n’as plus rien à offrir.
Son histoire
Autrefois, Kroutïnpo et Bikasmën étaient inséparables. Leur enfance fut douce jusqu’au jour où un drame, dont ils parlent rarement, déchira leur monde. Là où Bikasmën choisit de sourire encore, Kroutïnpo se mura dans la colère et le cynisme. Il s’est persuadé qu’en repoussant les autres, il s’épargnerait la douleur de les perdre.
Les années ont fait de lui un homme sec, bougon, presque légendaire dans son village pour son humeur exécrable. Pourtant, ceux qui prennent la peine d’observer verront qu’il veille toujours sur sa sœur, à distance, en silence, comme une ombre protectrice. Certains racontent même qu’il aurait sauvé plus d’une vie sans jamais en réclamer le mérite.
Sous la carapace, il reste un homme rongé par la peur d’aimer encore… et de voir le monde lui arracher ce qu’il lui reste.