Une guerrière à Aire

Photo prise au bord de l’Adour par moi-même.

Bonjour mes Sowlistes,

La semaine dernière je me suis rendue à une séance de dédicaces à Aire sur Adour dans les Landes.
Ce ne fut pas sans mal…
Cet article reviendra sur ma préparation pour cet événement, le déroulé de la journée et mon ressenti.

Les personnes qui me suivent sur les réseaux sociaux ont vu passer quelques unes de mes mésaventures. En outre, la difficulté pour recevoir mon stock de livres pour l’événement.
En effet, un mois avant, mon éditeur a passé commande auprès d’Amazon, qui s’occupe, dans notre cas spécifique, d’imprimer les livres et de nous les envoyer. Malheureusement, l’impression des ouvrages se fait à l’étranger puisqu’il n’y a pas d’imprimerie Amazon en France. Mon colis est resté bloqué en transit pendant un mois, poussant mon éditeur à annuler cette commande. Nous avions anticipé le fait que je ne recevrai jamais cette commande et David a recommandé 20 tomes 2 et 10 tomes 1 quinze jours avant ma séance de dédicaces.
Le jour de livraison prévu ? Le jeudi précédent l’événement. Je vous propose de fermer les yeux et d’imaginer la scène suivante. Il fait chaud. Très chaud. Il est 14h00. Je prends une chaise sur ma terrasse et l’installe devant ma porte face au portail donnant sur la rue. Imaginez moi décollant légèrement mon fessier à chaque fois qu’à travers la haie j’apercevais un véhicule plutôt long et blanc puis, me rassoir aussitôt, pleine de déception.
Lorsque l’heure estimée de livraison fut passée, soit 18h00, j’ai contacté Amazon afin de savoir où se trouvait mon colis. Bien que je connaissais toutes les informations du compte, mais comme je n’étais pas la titulaire du compte (sous couvert de vouloir protéger contre du piratage informatique) l’employé Amazon, avec aval de ses responsables, a refusé de me donner la localisation du colis. Je ne demandais rien d’autre que de savoir où se trouvait mon colis. Le piratage informatique étant totalement hors sujet… Malgré une vaine tentative désespérée qui s’est terminée en expérience sociale avec le groupe, je n’ai pas réussi à obtenir l’information. Il m’était impossible d’annuler cet événement. Je m’y refusais catégoriquement. J’avais besoin qu’il ait lieu. Cependant, j’étais toujours confrontée au même problème : le manque de fiabilité des transporteurs Amazon. Souvenez-vous en décembre. Séance de dédicaces au Leclerc. J’ai été baladée toute la journée comme quoi mon colis me serait livré alors qu’il a été retourné le midi car “non livrable”. Je me suis rendue à ma séance de dédicaces avec 4 exemplaires du tome 1 de mon stock personnel que j’ai vendu en 1 ou 2h puis je suis rentrée chez moi… Puis le colis “en transit”, j’ai omis de vous le dire, mais ce jeudi-là j’ai appelé le service des douanes qui m’a expliqué que ça veut dire que le transporteur n’a même pas pris mon colis en charge dans le pays d’expédition… Bref. Si vous souhaitez commander mon livre, passez directement par Treizième Lune. Choisissez la VRAIE fiabilité.
Vendredi matin, étant très butée et voulant vraiment me rendre sur mon lieu de rencontre le lendemain, je fais des recherches sur le centre qu’aurait quitté mon colis la veille à 14h30. Je tombe sur un autre centre. L’employée très aimable et compréhensive me donne un numéro de service client différent en me précisant que la personne que j’aurai au téléphone me donnera sans souci l’information que je recherche. Effectivement, Magdalène m’a demandé les données nécessaires puis m’a dit exactement ce qu’il en était et a demandé à ce que mon colis me soit livré expressément ce jour-là. Elle m’a dit qu’elle me rappellerait afin de savoir si j’avais été livrée. Appel à 14h mais pas de colis. Mon éditeur m’a expliqué en parallèle que la commande avait été scindée en 3 colis pour une raison que nous ignorons toujours à ce jour et que l’un des colis me serait livré avant 17h. Effectivement vers 15h, 19 tomes 2 sont arrivés à la maison. Il me manquait certes mes tomes 1, mais c’était mieux que rien.

Le lendemain matin je me suis donc équipée et j’ai pris la route en direction de la librairie la Rêverie se situant à Aire sur Adour. Lorsque je suis arrivée au bord de l’Adour un monsieur mangeait un casse-croûte, au ralenti, ne sachant pas trop ce qu’il avait sous les yeux. C’est vrai qu’on ne croise pas une guerrière armurée tous les jours dans le coin ! Avec lui se trouvait une jeune femme qui riait devant sa mine choquée. Non sans peine j’ai trainé ma caisse d’accessoires et mon diable chargé de livres en direction de la librairie, attirant les regards curieux des passants. J’ai d’ailleurs eu des conversations lunaires avec deux messieurs dans la matinée. Matinée qui s’est super bien passée grâce à Julie mais également aux visiteurs. J’ai eu le plaisir de discuter avec des personnes extrêmement compréhensives face à l’absence de tomes 1 sur mon stand. En réalité il y en avait un mais ils ont tous (sauf un) refusés de le prendre, estimant qu’il me faisait de la pub. Ils ont alors acheté le tome 2 et réservé leur tome 1 auprès de Julie.
En plus de rencontrer de nouveaux lecteurs dont la fourchette d’âge va très certainement de 12 à 60 ans, j’ai eu le plaisir de retrouver des lecteurs de la première heure et un autre plus récent. En effet, celui-ci m’avait vue au Leclerc en décembre dernier.
J’aime tellement le contact avec mon lectorat. Échanger avec les passants. Ou encore, intriguer par ma tenue.
Ce qui m’amène à vous parler de ma pause repas en compagnie d’une amie que je n’avais pas vue depuis au moins trois ans. Quelle joie de la retrouver ! Nous sommes allées manger au Comptoir de l’Adour que je vous conseille vivement.
Nous avons dégusté un très bon burger et savouré une délicieuse glace. Ce fut d’ailleurs lorsque je mangeais à la médiévale (c’est-à-dire avec les doigts) mon burger dégoulinant de fromage, qu’un jeune homme au visage cuit (de chaleur ou d’alcool ?) a traversé toute la salle (nous étions installées au fond du restaurant), est passé derrière ma chaise et s’est tenu juste à côté de moi. Il a penché son visage vers moi comme s’il voulait m’inspecter davantage, triturant ses baguettes de batteur, puis est reparti.
Mon amie m’a dit “je n’ai pas compris”. Évidemment, ça faisait 2h qu’elle se trouvait face à moi. Elle s’y était habituée à mon armure et mes marques de guerrière.

Après ce succulent festin, je suis retournée à la librairie pour y poursuivre ma journée.

Je conclurai en remerciement encore une fois Julie pour son accueil, tous mes lecteurs et futurs lecteurs retrouvés et rencontrés ce jour-là. Vous n’avez pas idée du bien que cela m’a fait de pouvoir organiser et assister à cet événement.
J’espère qu’il y en aura plein d’autres.

Si vous n’êtes pas de mon secteur mais que vous aimeriez me voir par chez vous, je vous laisse contacter David. Peut-être serait-il possible d’envisager quelque chose ?

Merci de votre soutien.
Je vous souhaite une agréable journée.

S.Owl

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