Festival médiéval du domaine de Lahire

Bonjour mes Sowlistes,

J’ai eu le plaisir de pouvoir participer à la première du Festival médiéval du Domaine de Lahire, géré par Emma, Greg et Patrick.

Ce fut grâce à l’une de nos connaissances communes, qu’Emma et moi nous sommes mises en relation pour entrevoir si ma venue était possible.
En effet, plusieurs critères étaient à prendre en compte avant d’accepter.

Photo du camp par Emilie STS

Étape 1 : Les pourparlers.

Chaque événement se doit d’être régi par un règlement.
Lorsqu’un auteur dépend d’une maison d’édition, c’est à celle-ci de valider si l’inscription est possible.
Elle doit prendre en compte : la possibilité de procurer du stock à son auteur, le règlement financier du stand s’il y a, etc.
L’auteur, lui, doit vérifier si cela coïncide avec son planning.

De mon côté, j’étais assez embêtée. Cet événement me plaisait énormément mais j’ai un travail à côté. Je ne suis pas comme la plupart des artisans : en activité pleinement dans l’artisanat.
Certes, je ne travaillais pas le 15 Août, mais le lendemain si, ainsi que le samedi matin.
Aussi, si j’acceptais, il fallait que les organisateurs soient d’accord pour me recevoir uniquement une journée et demie.
Ensuite, ne vivant pas pleinement de mon activité, je n’ai ni Barnum, ni table, ni chaise à transporter pour participer à de tels événements (et puis il faut pouvoir mettre tout ça dans une voiture classique en plus de la décoration et du stock de livres).

Après avoir notifié les quelques tracas que j’avais à ma maison d’édition (Un Phare dans la Nuit), j’ai discuté avec Emma. Elle a été adorable et a su trouver une solution à chaque embêtement.

Étape 2 : L’organisation.

Je peux vous dire que ça a été très sportif pour moi de travailler le samedi matin et de partir aussitôt, sans manger, direction le domaine de Lahire. Heureusement, j’avais déjà chargé ma voiture.

Je me suis levée à 5h45 afin de commencer à me préparer (rituel du matin + base de maquillage). Afin de gagner du temps, j’ai enfilé mon haut noir et un short cycliste (que je porte toujours sous mon armure) et enfin une jupe par-dessus.
On a eu en plus un imprévu au boulot mais malgré cela j’ai réussi à quitter à l’heure.

J’ai sauté dans mon armure (grâce à mes écuyères). J’ai embarqué une gamelle froide et je suis partie.
Je suis arrivée à 13h15 et j’ai été réellement bien accueillie que ce soit par les organisateurs ou par mes voisins de stand. J’ai pu me repaître et confier ma gamelle aux bons soins d’Emma qui l’a mise au frais pour le lendemain.

Étape 3 : Le déroulé du week-end.


J’avais préparé un parasol pour m’abriter à la fois du soleil et de la pluie. Le hic ? En vrai, il y en a plusieurs… Il est très bas. Trop. Il me cachait des visiteurs. Ensuite, j’ai eu énormément de vent. Donc il voulait s’envoler… Au final, j’ai cramé du crâne, du torse, des cuisses et des mains…

Ma décoration a fini par-terre à plusieurs reprises, la détruisant un peu à chaque fois.
La table était deux fois plus petite que ce dont j’ai l’habitude. Aussi, j’ai dû m’adapter.
Il était hors de question de râler alors qu’on m’avait beaucoup aidée. Et franchement, je m’en suis plutôt bien sortie, non ? (Cf photo ci-dessus) Avec de la volonté on peut le faire !
Courant de l’après-midi, nous avons réorienté nos stands à cause du vent. L’entraide était au rendez-vous.

De là où je me trouvais, je ne pouvais pas voir beaucoup d’animations… C’est dommage, mais c’est comme ça, on ne peut pas tout avoir !
J’ai tout de même eu le plaisir de rencontrer Kelly qui se baladait sur le camp avec son cheval.
Ne sont-ils pas magnifiques ?


J’ai aussi assisté aux péripéties du bouffon et aux déambulations musicales des troubadours.


Vous avez été nombreux à venir me saluer et à tenter l’aventure vers l’Alécanthia.
C’est toujours un plaisir de vous rencontrer et d’échanger avec vous.
Cela met tellement de baume au coeur, surtout quand la météo s’en mêle et vous oblige à tout remballer…


Il n’était même pas tout à fait 18h30 que la pluie est arrivée, menaçant ma décoration en papier mâché et mes livres.
Ni une, ni deux, les organisateurs m’ont aidée à tout ranger dans leur grange pour la nuit.
Ne pouvant plus rien faire, je suis alors rentrée chez moi en compagnie d’une belle migraine…
La journée avait été longue et riche en émotions.
Après avoir viré l’armure et pris une bonne douche, je me suis mise au lit.

Le lendemain, le festival reprenait à 10h00.
J’étais donc déjà équipée à 8h du matin et prête à reprendre la route. Cela me permettait de garder un peu de temps pour tout réinstaller.
Bien heureusement, même s’il était couvert, le temps fut plus clément pour cette seconde journée.
J’ai pu faire un tour des stands alentours. Je vous montre ci-dessous mes deux voisins adorables. Le rucher des Six Reines et le stand de Max.

Comme la veille, vous fûtes nombreux à venir me voir, à discuter. J’aime tellement ça. Je pense même avoir passé plus d’une heure à converser avec une adolescente. Nous avons échangé sur les difficultés qu’elle rencontrait socialement, difficultés très similaires aux miennes. Comme quoi, l’âge n’y fait rien. Seules les personnalités y font quelque chose…

Étape 4 : Au-delà de mon stand.

J’ai découvert le lendemain de l’événement, que la Fauconnerie Marche était présente à Lahire.
Un animateur que je connais bien puisqu’il intervient aussi lors des Vasconiales de Saint-Sever.
J’ai pu récupérer quelques photos auprès de Emilie STS de ce qu’il se passait plus loin.

Étape 5 : Conclusion et retour à la réalité.

Pénélope, l’une de mes éditrices, m’a demandé si je m’attendais à aussi bien vendre en une journée et demie d’événement.
Les statistiques étaient plutôt de mon côté : événement médiéval, seule romancière présente et grande première de ce festival. Cela aurait pu se passer bien différemment.
À titre personnel, je n’étais que joie de voir que l’on continuait à vouloir me découvrir au travers de mes livres.
J’ai réalisé 16 ventes (il me semble) dont 2 trilogies complètes. Que des nouveaux lecteurs.
Parmi ces ventes, une maman a acheté le tome 1 pour son “grand garçon”. Ce dernier, après avoir reçu ce présent, est venu me trouver sur instagram pour me remercier pour la dédicace que je lui avais écrite. Nous avons échangé un instant, nous permettant de nous offrir mutuellement un peu de soutien et d’encouragement par rapport à nos voies tumultueuses.
Savoir que j’ai pu éclairer la première lanterne du chemin sombre de quelqu’un me fait tellement de bien. Je me suis sentie utile.
Je sais que je vous fais passer par bien des émotions avec mes écrits mais là c’était différent.

Étape 6 : Les remerciements.

Un grand merci tout d’abord à Emma et ses proches pour avoir réalisé un aussi bel événement et m’avoir permis d’en faire partie.
Ce fut magnifique et prometteur pour l’avenir. J’espère pouvoir y revenir et assister plus qu’une journée et demie à ce festival.

Merci infiniment à chacun de vous pour avoir acheté un ou plusieurs exemplaires lors de ce week-end. Vous me permettez de croire que je dois continuer sur cette voie et ne rien lâcher.

Merci encore à mes voisins pour leur aide (changement d’orientation des stands, abri de mes décorations, etc.).

Et enfin, merci à ma maison d’édition d’avoir permis ma présence à cet événement.


Pour conclure, je vous remercierai de ne pas récupérer les photos de cet article sans mon accord pour les miennes, et sans l’accord des propriétaires intellectuelles des autres.

L’Épée de Justice plantée à la fin de l’événement.


En vous remerciant toujours plus de votre soutien,
S.Owl

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2 commentaires

  1. L’évènement avait l’air hyper chouette et ils ont l’air d’avoir attiré beaucoup de monde. Tu penses qu’ils vont le refaire l’année prochaine ?

    1. J’ai eu Emma au téléphone par la suite. Et il me semble bien avoir compris qu’ils le referaient et qu’ils seraient heureux de m’avoir à nouveau. Après on verra bien. On ne peut être sûr de rien quand on voit comment d’autres organisateurs d’événements ce sont comportés par la suite… Mais je pense qu’Emma est honnête comme personne donc j’espère pouvoir y revenir. Ça dépendra aussi et surtout de mon travail. C’était trop compliqué niveau timing et organisation pour moi cette fois-ci…

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