L’auteur et son image

Bonjour mes Sowlistes,

J’ai pas mal réfléchi au titre et à l’image à mettre en avant dans cet article.
Je n’avais pas envie de vous balancer des photos juste comme ça. J’avais envie de les amener avec un texte. Alors comme d’habitude, je vais divaguer. Puis j’avais de belles choses à vous montrer, il me fallait donc trouver une excuse…

Je suis un être fait de remises en question permanentes.
Tout ce qui m’arrive depuis plus d’un an maintenant m’a donné de quoi réfléchir.
Il y a souvent des petits piques et des réflexions non bienvenues qui viennent écorcher ma peau déjà meurtrie. Je me demande si les gens se rendent compte… Même moi, quand je pense donner un conseil, peut-être que j’offense les gens… Si la personne m’en fait la remarque, par la suite je ne dis plus rien. Comme ça, plus de risque de blesser qui que ce soit…

Dans la catégorie des réflexions blessantes, il y a les idées reçues qu’ont les gens sur ce qu’est un auteur notamment. (J’en avais parlé vaguement dans un précédent article).

Prenons la définition d’internet.
Auteur :
nm
1. Qui est à l’origine de quelque chose.
2. Personne qui écrit, crée une œuvre d’art.

Jusque là nous sommes d’accord.
Cependant, selon vous, est-ce qu’un auteur appartient à ses lecteurs ? (Est-ce que le boucher appartient à ses clients ? Le médecin à ses patients ?)
Doit-il garder une image lisse et parfaite de lui à donner à ses lecteurs, ou est-il bon de connaître ses failles, ses joies, ses peines ?
Est-ce que les lecteurs ont le droit de dire à l’auteur comment se comporter, quoi dire, quoi faire, quoi écrire, quand et comment ?

Pour ma part, j’aime voir qu’un auteur est un humain et pas une machine sans âme.
Nous sommes tous pareils après tout, non ?
De la chair, des os, un cœur, des organes vitaux, d’autres moins, des émotions, des soucis, des victoires.

Toutes ces questions me viennent suite à la discussion que j’ai eu avec une jeune fille très récemment. Encore au collège pour une année, elle se sent tellement différente et en décalage des autres adolescents de son âge. Ils n’ont d’intérêt que pour les apparences, ce qu’ils possèdent, ce qu’ils affichent. Oubliant d’être eux-mêmes, et se permettant de juger les autres.
Que veux-tu répondre à ça ?
Même nous dans nos vies d’adultes on se fait juger. Nous ne sommes pas légitimes de penser, dire, et ressentir ce que l’on pense, dit et ressent. On est toisé de haut en bas quand on s’habille, se maquille, ne s’épile pas.

Les femmes entre nous on se fait du mal au lieu de se soutenir et de s’entraider.
Une personne que j’ai rencontré il y a peu mais que j’apprécie déjà beaucoup essaie de prouver qu’il existe encore un peu de bienveillance entre nous car après tout, nous avons toutes les mêmes soucis dans la vie, maintenant ou plus tard.

Et si au lieu de juger, on essayait de comprendre l’autre ?
Pourquoi agit-il ainsi ? A-t-il des soucis ? Que puis-je faire pour l’aider ?
Et si au lieu d’échafauder des théories on allait simplement vers l’autre pour demander si tout va bien, proposer notre aide ?
Et si au lieu d’enfoncer la personne, on la soutenait et l’encourageait ?

Arrêtons de nous faire du mal, aux autres mais aussi à nous-mêmes. Croyons en nous, en notre potentiel. La pluie d’aujourd’hui arrosera la terre que le soleil éclairera demain.

Ensemble, mettons à mal les préjugés et prônons la bienveillance. Protégeons-nous les uns, les autres. Frappons aux portes au lieu de les défoncer avec nos gros sabots.

Respectons nos limites et celles des autres. Rangeons les armes.

L’herbe n’est pas plus verte ailleurs. Ce n’est qu’une impression que vous avez. Cessez de vous retourner et de vous flageller pour vos erreurs. Apprenez vos leçons de chaque expérience vécues et continuez d’avancer sur le chemin qu’est le vôtre. Ne faîtes pas barrage aux découvertes.

Aimez-vous tels que vous êtes. L’acceptation de soi est primordiale. Le reste suivra.

Croyez en vos rêves et ne gâchez pas ceux des autres.

Je vous souhaite une agréable journée.
Et n’oubliez pas que vous êtes beaux car vous êtes vous.

S.Owl

P.S. : Vous les trouvez comment les photos de Pascal ?